Nous sommes dans un monde qui perd la tête. Il ne faut pas être un grand génie pour le constater. Quand un enfant meurt avant d’avoir vécu. Quand le peu d’années sur la terre ne sont que tourments. Naitre, vivre dans l’ombre et partir… ça ne va plus… ça ne va plus…
Non seulement le monde va mal mais les solutions apportées sont mauvaises. Imaginez que vous avez un mur humide à la maison… toujours mouillé, toujours moisi… un « spécialiste » vient apporter une « solution » … on va mettre un enduit qui ne laisse plus passer l’humidité. Et voilà, désormais le mur est sec. Le mur semble sec… Derrière l’enduit, l’eau s’accumule. Avons-nous résolu le problème ?
Tout est comme cela aujourd’hui. Trop de soucis ; … on vous propose méditation et pilule… Avez-vous résolu vos soucis ? On nous dit que la planète s’échauffe… Alors on nous propose de pulvériser des produits réfléchissant dans l’atmosphère pour limiter la quantité de soleil qui nous parvient. Une nouvelle maladie… on nous propose une piqure pour nous en protéger… mais d’où vient-elle au juste cette maladie… et si après celle-ci, une autre survient… une autre piqure ? et quand est ce qu’on arrête ? Il existe des millions de virus… aurons-nous besoins de millions de piqures ?
Il y a deux cents ans, il n’y avait pas de cancer… aujourd’hui, on peut presque dire qu’il s’agit d’une personne sur deux… Et même des enfants… Même des enfants… alors on coupe… on coupe au scalpel… on coupe avec de la chimie… et ça repousse ailleurs… puis ailleurs encore… jusqu’à nous terrasser… Somme nous vraiment sérieux ? d’où cela vient-il ? Une fuite dans un toit… on met un seau… voilà, l’eau ne coule plus… bravo…
Nous sommes assaillis de maux de toutes sortes… certains que nous subissons, d’autres dont nous sommes à l’origine. Laissons de coté ceux que nous subissons… catastrophe, épidémie, criminalité…
Regardons surtout ceux que nous créons… Nous savons que les excès sont nuisibles… nous sommes dans l’excès… Nous savons que l’excès de sucre est mauvais. Nous mangeons trop de sucre… Nous savons que nous avons besoin d’un bon sommeil, nous trainons devant un écran, qu’il soit cathodique, informatique ou smart… nous trainons… Nous savons la médisance destructive, nous médisons…
Quel est le mal qui nous ronge, où est ce mal. L’humain qui n’est qu’organique souffre de trop de chimie minérale… une solution… mais oui mais oui… encore un peu plus de chimie…
Aujourd’hui les enfants meurent… perdent espoir et meurent… on nous parle de la science toujours plus capable de guérir… mais le cœur n’y est plus… À quoi bon la vie éternelle dans un monde dans lequel on ne croit plus…
Et soudain nous y sommes… Nous ne croyons plus… nous avons perdu notre lien avec le plus grand, le plus haut… et plus rien n’a de sens… tout est vanité comme disait Qohèleth. On tente de soigner les symptômes… mais le fond n’y est plus… On s’abreuve d’objets, d’images, de chimères, et nous ne sommes jamais comblé. Une fuite en avant complétement insensée… On consomme trop… consommons moins… mais non mais non mon bon monsieur… Consommons plus technologique… résolvons les soucis crées par l’excès de technologie et de technicité par… par… et bien pardi, par un peu plus de technologie… soyons fous. Aujourd’hui les enfants meurent… n’est-il pas temps de se réveiller ? n’est-il pas temps de réagir.
Nous n’avons pas besoin d’une multitude d’objet… nous avons besoin de sens… Aujourd’hui les enfants meurent… Jésus...