Parler de rareté me rappelle un peu le fameux sophisme sur le cheval que l'on prenait pour exemple en cours de philosophie... mais ça n'est pas le sujet.
Je voudrais plutôt parler le la rareté de ce que nous sommes. Dans un monde compétitif, ou dans un monde ou la population ne cesse de croitre, bientôt 8 milliards d'être humain... certains profiles sont de plus en plus courant quand d'autre tendent à disparaitre.
Je crois que pour être dans ce monde, pour exister, même pour survivre, il faut avoir quelque chose a apporter à ce monde...
Alors même que j'écris cette phrase, je me rends compte qu'elle n'est même pas juste dans les faits... Un tas de personne rare disparaissent tandis qu'a coté, des millions de personnes identiques et banales sans réelle valeur ajoutée prolifère... Le comble c'est que les personnes vraiment rare et dont le monde aurait tant besoin n'ont même pas conscience de leur rareté... se sacrifie à la masse... devienne grise, pensant que c'est là leur mission... se sacrifier à la laideur... le beau de ce monde s'autodétruit dans une sorte de syndrome de Stockholm pour s'offrir a une masse oppressante, s'excusant encore d'être ce qu'il est. Dans la séduction, par exemple, (dans l'adolescence et la période de la vie qui se consacre à cette activité) il y avait encore ce critère de rareté qui faisait que nous avions alors plus de valeur... Mais aujourd'hui, tout est inversé... le beau, le rare, le fruit du travail, est abaissé et le médiocre mis sur un pied d'estalle au point que pour rester dans le politiquement correct je ne pourrais dire ici ce qui est vraiment rare dans ce monde, ce qui a vraiment de la valeur en tant qu'humain, ce qui est en train de disparaitre à grande vitesse sans franchir très vite ce qui peut se dire en publique... Cette inversion est telle que je vois aujourd'hui des personnes si brillante s'offrir à la masse... et un jour voir ses enfants dire... pourquoi es tu mieux que moi, pourquoi ne suis-je pas comme toi... donc une régression de l'évolution... aujourd'hui le laid, l'animalité, a pris la place de la sagesse, de la finesse,... des nations entières disparaisse sous un raz de marée de régression... On se sent du coup parfois comme un ours polaire sur sa banquise... ou plutôt sur un morceau de glace à la dérive tandis que l'ombre envahi tout... Et l'ours polaire de s'excuser de vivre encore... de ne pas avoir encore disparu... de ne pas avoir encore offert sophistication a la souillure... oh, mon Dieu, moi qui ai déjà effacé tous les messages de ce forum car je ne les trouvais pas assez positif... moi qui était parti de l'idée de faire de la rareté une approche positive, me voilà encore dans la grisaille...
Je ne suis pourtant pas très mystique, très, trop cartésien... (si encore le mystère pouvait me donner un peu d'espérance)
Dieu... c'est peut-être la perfection à ce paroxysme qui mène à l'auto destruction d'une civilisation... enfin ce qu'il en reste...
Seigneur, faites de moi un instrument de votre Paix !
Là où il y a de la haine, que je mette l'amour.
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l'union.
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant
A être consolé ... qu'à consoler;
A être compris ... qu'à comprendre;
A être aimé ... qu'à aimer;
Car,
C'est en donnant ... qu'on reçoit;
C'est en s'oubliant ... qu'on trouve;
C'est en pardonnant ... qu'on est pardonné;
C'est en mourant ... qu'on ressuscite à l'Eternelle Vie.
(si seulement... mais là j'ai plutôt l'impression d'être dans une version du seigneur des anneaux ou Soron triomphe. )